En ce 21 septembre 2024, face aux conflits de plus en plus violents qui font rage sur tous les continents depuis des années, la journée internationale de la paix n’a jamais été aussi importante à célébrer.
En 2024, la journée internationale de la paix n’a jamais été aussi importante à célébrer.
Sur la liste non-exhaustive des conflits armés toujours actifs en 2024 et qui donnent l’impression que notre monde est en train d’imploser : la guerre en Ukraine qui fait rage depuis son invasion par la Russie il y a plus de deux ans maintenant ; la guerre dans la bande de Gaza entre Israël et le Hamas qui n’en finit pas et prend des formes de plus en plus abjectes ; mais aussi d’autres conflits de grande ampleur qui se déroulent au Yémen, au Burkina Faso, au Soudan, en Somalie, en Birmanie ou encore en Afghanistan. Et c’est sans parler des tensions palpables dans l’Arctique, en Finlande, en Moldavie, en Turquie, au Cachemire, en mer de Chine, à Taïwan ou encore au Venezuela.
Quand en aurons-nous fini avec les guerres entre nations, entre ethnies, entre religions, entre humains ?
Quand en aurons-nous fini avec les guerres entre nations, entre ethnies, entre religions, entre humains ? Comment faire pour lutter contre notre propension culturelle à nous entre-déchirer ?
Peut-être, en privilégiant, dès le plus jeune âge, la discussion et le compromis aux rapports de force et de pouvoir qui restent encore le modèle de réussite que ce soit à l’école, en sport, dans la sphère ludique, en économie ou au travail. Peut-être, en reconsidérant totalement notre rapport à la terre, à sa possession et à celle des ressources et des énergies qu’elle contient. Peut-être, en évitant d’encourager les rapports d’égo et la folie de dirigeants mal lunés, relevant plus de la psychiatrie que de la politique et que nombreux parmi nous continuent malgré tout d’élire et d’encourager. Peut-être, en commençant par ne pas être en guerre nous-même, au quotidien, avec nos voisins, nos familles ou nos collègues pour des broutilles.
En conclusion, et en spéciale dédicace pour cette journée internationale de la paix, voici, en partage, la chanson Manhattan-Kaboul écrite par Renaud pour rendre hommage aux victimes des attentats du 11 septembre 2001 à New York et à ceux touchés par la guerre en Afghanistan ; un texte contre la « violence éternelle » qui s’abat surtout sur les civils et qui n’a, malheureusement, 23 ans après, pas pris une ride.
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